PAtrick neu

Location : Palais de Tokyo - Paris

Exhibition : Patrick Neu

Date : 2015

Area / Surface : 250 m²

Budget : N/A

Curator : Katell Jaffrès

Pictures © David Foessel

Collaborators : Chanelle Fillastre - Minh-Tâm Nguyen

The art of Patrick Neu deals with sensitivity, slenderness and fragility. On the edge of the artistic scene his works is very close to the production of a craftsman.

Swabbing lampblack off crystal glasses and old display cabinets he reproduces from memory masterpieces of painting. Patrick Neu reproduces in watercolors every development state of an iris flower, assembles a straitjacket with bee-wings and duplicates in crystal a samurai armor (a work he started 15 years ago in Japan).

The exhibition architecture aims to be in echo to the artworks, structured through 3 display processes: stacked raw plaster boards create massive pedestals contrasting with the very light artworks atop. Rolled on cardboard tubes screens made out of frost protection fabric divide the space and give a neutral background to the pieces. Mirrors placed directly on the floor naturally give a safety interval with the most fragile artworks.


Patrick Neu produit des œuvres d’art sensibles, délicates et fragiles. Son travail marginal s’apparente à celui d’un artiste-artisan. Il dessine notamment au noir de fumée dans des verres à pieds ou des armoires vitrées des tableaux célèbres, peint des aquarelles d’iris en train de faner, conçoit une camisole de force en ailes d’abeilles, une armure de samouraï en cristal et des ailes d’ange en cire.

La scénographie proposée cherche à dialoguer avec les œuvres afin de mieux les révéler. Pour cela, 3 procédés viennent ponctuer l’espace d’exposition :

Des socles composés de superpositions de plaques de plâtre créées des masses contrastant avec les œuvres légères disposées dessus. Les strates de plâtre sont laissées brutes et assument leur mode constructif à la manière des œuvres de l’artiste.

Des parois verticales constituées de voile d’hivernage duveteux tendus, enroulés autour de tubes en carton fixés au sol par l’intermédiaire de platines en acier viennent diviser l’espace et offrir des fonds à certaines pièces.

Enfin, des miroirs disposés au sol au droit des œuvres les plus fragiles maintiennent naturellement à distance les visiteurs.